12 mars 2009
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Il faut que je vous raconte un rêve que j'ai fait cette semaine !
J'étais dans une forêt mystérieuse, je me déplaçais dans les méandres d'un décor digne de Brocéliande ou Païolive.
J'étais accompagnée.
Je n'étais pas seule.
Je suivais un groupe, de cisteurs sans doute !
A un moment, je me suis retrouvée coincée entre des troncs, les autres étaient de l'autre côté et moi au coeur de cette cage de bois.
Je suis sûre qu'ils avaient trouvé une ciste car ils riaient et j'étais contente aussi, juste l'impression bizarre d'être un peu à l'écart et de ne pas pouvoir les rejoindre, juste de l'autre côté des arbres.
Mais la bonne humeur était là.
Ado' aussi était là, emprisonnée aussi de mon côté.
Vous me connaissez, de toute situation, il me faut trouver le meilleur, le positif, l'humour en guise d'échappatoire !
Nous riions tous de cette situation inattendue et visiblement sans issue.
Le rire pour échappatoire !
Le rire et le partage.
Alors j'ai voulu raconter à Crocus ce qui nous arrivait !
Le rêve s'est arrêté là.
Du moins c'est tout ce dont je me souviens.
7h20, cette heure vint.. ?
Tu penses bien que si Ado' n'avait pas été là, je l'aurais réveillée aussi !
Au réveil, j'ai forcément repensé à ce rêve.
J'ai repensé aussi à..
C'est fou les rêves quand même !
Ce n'est pas mon habitude de dévoiler mes rêves. Vous y interprèterez tout ce que vous voudrez !
Arbres de la forêt, vous connaissez mon âme.. et vous aurez compris : "Crocus, réveille-toi !"
Dis Crocus, dis-leur, à tous, que je ne t'ai jamais réveillée à '7h' indigne !
J'étais dans une forêt mystérieuse, je me déplaçais dans les méandres d'un décor digne de Brocéliande ou Païolive.
J'étais accompagnée.
Je n'étais pas seule.
Je suivais un groupe, de cisteurs sans doute !
A un moment, je me suis retrouvée coincée entre des troncs, les autres étaient de l'autre côté et moi au coeur de cette cage de bois.
Je suis sûre qu'ils avaient trouvé une ciste car ils riaient et j'étais contente aussi, juste l'impression bizarre d'être un peu à l'écart et de ne pas pouvoir les rejoindre, juste de l'autre côté des arbres.
Mais la bonne humeur était là.
Ado' aussi était là, emprisonnée aussi de mon côté.
Vous me connaissez, de toute situation, il me faut trouver le meilleur, le positif, l'humour en guise d'échappatoire !
Nous riions tous de cette situation inattendue et visiblement sans issue.
Le rire pour échappatoire !
Le rire et le partage.
Alors j'ai voulu raconter à Crocus ce qui nous arrivait !
Ovive (humeur joyeuse) : Allo, Crocus ! | |
Crocus (voix endormie) : Allo | |
Ovive (toujours aussi joyeuse) : ça va ? il faut que je te raconte ! |
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Crocus (s'adressant à Mr Crocus) : C'est encore Ovive, c'est rien. |
Ovive (étonnée) : euh, je te dérange ? |
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Ovive (embêtée) : oups, je n'ai pas regardé l'heure avant de t'appeler, je t'ai réveillée ? |
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Crocus : Benwé, encore une fois. |
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Ovive (vraiment embêtée) : Excuse-moi, je n'avais pas vu qu'il était 7h20. C'est pas grave je te rappellerai. |
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Le rêve s'est arrêté là.
Du moins c'est tout ce dont je me souviens.
7h20, cette heure vint.. ?
Tu penses bien que si Ado' n'avait pas été là, je l'aurais réveillée aussi !
Au réveil, j'ai forcément repensé à ce rêve.
J'ai repensé aussi à..
C'est fou les rêves quand même !
Ce n'est pas mon habitude de dévoiler mes rêves. Vous y interprèterez tout ce que vous voudrez !
Arbres de la forêt, vous connaissez mon âme.. et vous aurez compris : "Crocus, réveille-toi !"
Arbres de la forêt, vous connaissez mon âme ! Au gré des envieux, la foule loue et blâme ; Vous me connaissez, vous ! - vous m'avez vous souvent, Seul dans vos profondeurs, regardant et rêvant. Vous le savez, la pierre où court un scarabée, Une humble goutte d'eau de fleur en fleur tombée, Un nuage, un oiseau, m'occupent tout un jour. La contemplation m'emplit le coeur d'amour. Vous m'avez vu cent fois, dans la vallée obscure, Avec ces mots que dit l'esprit à la nature, Questionner tout bas vos rameaux palpitants, Et du même regard poursuivre en même temps, Pensif, le front baissé, l'oeil dans l'herbe profonde, L'étude d'un atome et l'étude du monde. Attentif à vos bruits qui parlent tous un peu, Arbres, vous m'avez vu fuir l'homme et chercher Dieu ! Feuilles qui tressaillez à la pointe des branches, Nids dont le vent au loin sème les plumes blanches, Clairières, vallons verts, déserts sombres et doux, Vous savez que je suis calme et pur comme vous. Comme au ciel vos parfums, mon culte à Dieu s'élance, Et je suis plein d'oubli comme vous de silence ! La haine sur mon nom répand en vain son fiel ; Toujours, - je vous atteste, ô bois aimés du ciel !- J'ai chassé loin de moi toute pensée amère, Et mon coeur est encor tel que le fit ma mère ! Arbres de ces grands bois qui frissonnez toujours, Je vous aime, et vous, lierre au seuil des autres sourds, Ravins où l'on entend filtrer les sources vives, Buissons que les oiseaux pillent, joyeux convives ! Quand je suis parmi vous, arbres de ces grands bois, Dans tout ce qui m'entoure et me cache à la fois, Dans votre solitude où je rentre en moi-même, Je sens quelqu'un de grand qui m'écoute et qui m'aime ! Aussi, taillissacrés où Dieu même apparaît, Arbres religieux, chênes, mousses, forêt, Forêt ! c'est dans votre ombre et dans votre mystère, C'est sous votre branchage auguste et solitaire, Que je veux abriter mon sépulcre ignoré, Et que je veux dormir quand je m'endormirai. |
Dis Crocus, dis-leur, à tous, que je ne t'ai jamais réveillée à '7h' indigne !